Esti les réseaux sociaux, hein ?

Avez-vous commencé à comprendre que notre activité sur les réseaux sociaux ressemble vraiment beaucoup (trop) à celle du hamster dans sa roue… tant au niveau des efforts qu’on y fait, qu’au niveau des faibles résultats obtenus ? Et pourtant… chaque jour, on recommence.

Ricky Kharawala via Unsplash

SVP… Ne me demandez pas de vous dire le nombre de fois où je vais sur Facebook pour ajouter une publication quelque part, ouvre mes notifications, les suis une par une, ferme Facebook et me rappelle ensuite ce pour quoi j’avais ouvert le site.

En ce moment et pour beaucoup, beaucoup d’entreprises, les réseaux sociaux fonctionnent peu ou pas du tout. Si vous êtes l’exception : cool, touchez du bois.

Cette apocalypse de nos résultats sur les réseaux sociaux est tout de même assez normale, voire prévisible : de plus en plus d’entreprises veulent se promouvoir sur ces plateformes, alors que la plupart de celles-ci réduisent le nombre d’espaces réservés au marketing et à la publicité pour ne pas s’aliéner leurs membres.



« VIVE LA PUBLICITÉ » -Personne, jamais, nulle part.

Pensez-y : est-ce que vous préférez écouter une série sur Netflix (Hulu, Disney+, pour ne nommer que celles-là) ou sur le câble ? Est-ce que votre réponse est affectée par la quantité de pauses publicitaires sur le câble ? Ben voilà. On va sur [insérer le réseau social de votre choix] pour avoir des nouvelles de la famille, pour s’obstiner sous les nouvelles du jour, pour se plaindre du voisin qui tond le gazon ou ramasse la neige à la mauvaise heure, ou pour partager des memes… pas pour voir de la publicité. Et désolée de le dire, mais même votre contenu le plus sympathique et utile compte comme de la publicité parce qu’il est là pour faire connaître et/ou promouvoir votre entreprise.

Il n’y a pas si longtemps, [insérer le réseau social de votre choix] était magique. On faisait un post cute et les 5 suivants bénéficiaient de son rayonnement. On mettait 20 $ en publicité et on était assuré d’en faire 200. Maintenant… pas tellement, non.   

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ET CE N’EST PAS VOTRE FAUTE ! Je me répète, mais de plus en plus d’entreprises se battent pour cette même quantité limitée de magie. Si vous préférez de loin Netflix au câble parce que sur Netflix il n’y a pas d’annonces, ben c’est la même chose partout ailleurs. Et les actionnaires de [insérer le réseau social de votre choix] ne veulent pas que les membres aillent ailleurs en raison d’un trop grand nombre de contenus intrusif. 

Chacune et chacun d’entre nous pensons que nous ne publions pas de la publicité au même titre que les grandes chaînes, marques de vêtements, ou restos… mais pour les gens qui scrollent l’application et/ou pour l’algorithme, une pub c’est une pub.

UNE MULTITUDE DE PLATEFORMES, DES CHANGEMENTS À PERTE DE VUE

Et si ce n’était que ça… mais non. En plus de cette magie partagée avec beaucoup trop de joueurs, il faut, en plus, se tenir au fait non seulement des changements à l’algorithme, mais aussi des nouvelles applis/réseaux sociaux qui poussent comme des champignons. Il serait impossible pour une seule personne de bien promouvoir son entreprise sur toutes les plateformes, même en ne faisant que ça de ses journées. On ne peut que se brûler si on tente de le faire.

Au sein du Collectif, au fil des publications et rencontres virtuelles ou conversations, nous sommes toutes passées, souvent plus d’une fois, par une phase de découragement. On a pris des pauses, on s’est limitées à publier quand ça NOUS convenait… mais le rush de dopamine que les réseaux sociaux nous donnent est FORT. Une publication qui fonctionne bien et on est à nouveau prise dans l’engrenage. C’est bâti dans l’application. Vous ne pouvez pas vous y soustraire à part en retirant l’application des appareils que vous trimbalez partout (et encore).



Y FAUT CE QU’Y FAUT

Bon. Avouons-le. On n’a pas trop le choix d’utiliser les médias sociaux si on veut se faire connaître… mais il faut les utiliser pour nous, pas pour leurs riches actionnaires. Nos client(e)s sont là, nous devons aussi y être d’une façon qui soit bénéfique et saine pour nous.

Ma recommandation est de vous servir de un à deux (mettons trois, en poussant) réseaux sociaux que vous aimez et sur lesquels votre clientèle cible se trouve. Servez-vous-en À FOND, mais servez-vous-en dans le but de ramener ces gens chez vous (Infolettre d’abord, site web ensuite — je vous explique pourquoi plus bas).

Il est vraiment trop facile, surtout quand les plateformes fonctionnent bien pour nous, de nous asseoir sur ce succès. En fait… même quand elles ne fonctionnent pas… on s’acharne. Je vous promets qu’éventuellement, toute plateforme va vous décevoir si elle ne vous appartient pas. L’algorithme ou les règles changeront, une fonction sur laquelle vous vous fiez sera retirée, etc.

Depuis toujours, on fait de la publicité pour amener les gens chez nous. That’s it. Personne ne paye des milliers de dollars en publicité sur une chaîne télé pour que les gens continuent d’écouter cette chaîne télé. On paye des milliers de dollars en publicité pour que les gens viennent à notre emplacement dépenser tout leur argent.

C’est ça qu’on a arrêté de faire (entre autres parce que l’algorithme nous pénalisait pour les liens externes, mais guess what : il nous pénalise même en l’absence de).

Le plus souvent possible, votre APPEL À L’ACTION sur [insérer le réseau social de votre choix] doit être : vient voir ça chez moi, abonne-toi à mon infolettre pour en savoir plus, achète ma bébelle. Et la répétition est la clef parce que 1. Les gens sont paresseux et 2. Ils ont la mémoire d’un poisson rouge.

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ENWEILLE À MAISON

Ce qu’on veut c’est ramener les gens CHEZ NOUS.

Plus haut j’ai dit Infolettre d’abord, site web ensuite. Pourquoi ?

Parce que chaque personne n’a à s’inscrire à votre infolettre une fois pour la recevoir chaque fois. Tant que vous l’habituez à lire du contenu de qualité quand vous lui écrivez, chaque personne ouvrira vos courriels dès leur apparition dans sa boîte de réception.

À l’opposé, presque toutes les visites sur votre site web ont été obtenues une par une (manuellement ou avec du reciblage). Très peu de visites sur votre site web sont organiques (je veux dire par là qu’il est peu probable qu’une personne soit assise chez elle ou au bureau et se dise : « J’me demande ce que Julie a fait hier. J’vais aller voir son site web. »).

Je me répète encore une fois pour terminer parce que c’est l’essentiel de ce loooong billet : on crée du contenu/des publicités pour amener les gens dépenser tout leur argent chez nous et pas pour qu’ils restent sur [insérer le réseau social de votre choix] à scroller sans but.

Faut s’en rappeler et surtout agir en conséquence.

xo Julie